L’agriculture biologique englobe des méthodes d’agriculture et d’élevage respectueuses des équilibres naturels (plantes, animaux…). Elle est née d’une réflexion collective datant de 1920, de plusieurs intellectuels européens. Ces derniers cherchaient une alternative au système agricole industrialisé. Une initiative qui a pris plus d’ampleur par la suite, car en 1980, le gouvernement français reconnaît l’Agriculture biologique. Puis en 1991, l’Union européenne émet un règlement communautaire encadrant la production, l’étiquetage et la distribution des produits conforme aux principes de l’agriculture biologique.

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La protection des consommateurs

La France est l’un des pays où les consommateurs sont les plus exposés aux pesticides d’après une étude publiée par le magazine Le Figaro.

Pour préserver leur santé, les consommateurs peuvent se tourner vers des aliments issus de l’Agriculture biologique. Celle-ci implique des méthodes de fabrications sans pesticide ni engrais chimique de synthèse, au profit des engrais organiques naturels (compost). Par ailleurs, le **gouvernement français **et les instances européennes ont mis en place des logos visant distinguer les aliments d’origine biologique des autres.

Il y a d’abord l’Eurofeuille. Celle-ci atteste que le produit respecte les principes de l’agriculture biologique reconnus par l’Union européenne. Il existe également le logo « AB », disposé sur un fond vert. C’est celui du Ministère de l’Agriculture et de l’alimentation français. Il peut être présent en complément ou à la place de l’Eurofeuille.

L’apposition de ces deux labels indique que l’achat contient des ingrédients 100 % d’origine naturelle, ou 95 % d’origine naturelle pour les aliments transformés. Leur attribution se fait après un contrôle minutieux de l’institut national de l’origine et de la qualité (INAQ).

En plus de vérifier l’origine et des méthodes de production, ils témoignent de la qualité nutritive du produit puisque le label est attribué à des produits alimentés de façon fiable et non avec des poches fournies par des solutions nutritives comme dans l’agriculture conventionnelle.

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Le respect des animaux et de la biodiversité

L’Agriculture biologique concerne tant la culture que l’élevage. Dans le premier domaine, les opérateurs se basent sur la culture de couverture, la rotation longue des cultures, l’application de compost, ou encore, sur le travail réduit de la terre. Cela permet d’éviter l’érosion brutale du sol, de favoriser sa fertilité et de lutter contre les mauvaises herbes. La rotation longue des cultures et le travail réduit des sols ménagent les parcelles de terrains. Ces méthodes diminuent le rejet de polluants dans l’atmosphère et augmentent le stockage de CO2 par les plantes.

Dans le domaine de l’élevage, le bien-être animal a son importance. Les éleveurs utilisent massivement les pâturages, en fonction de la période de l’année. D’ailleurs, l’élevage au sol, où l’animal est enfermé, est interdit en matière d’agriculture biologique. Même chose pour le gavage, les bêtes doivent être nourries par des aliments saints et naturels, qui simulent leurs défenses naturelles.