L’agriculture raisonnée consiste à maîtriser la quantité, et donc les coûts, des ressources utilisées dans une exploitation. Avec comme objectif principal le respect de l’environnement, du bien-être animal et de la santé du consommateur, cette méthode agricole se présente comme un mode d’agriculture responsable. Quels sont les grands principes de l’agriculture raisonnée ? À quoi sert-elle ? Quel est l’impact de cette méthode sur l’environnement ? Qu’est-ce qui la différencie de l’agriculture biologique ? Qui peut pratiquer l’agriculture raisonnée ? On vous répond !

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Quels sont les grands principes de l’agriculture raisonnée ?

L’agriculture raisonnée se base sur l’équilibre entre le respect de l’environnement et la productivité de l’exploitation. Cela concerne les modes de cultures, d’élevage et de production.

Le principe est d’utiliser le minimum de ressources pour atteindre les objectifs de productivité. Il s’agit donc de réduire au strict nécessaire l’utilisation des moyens techniques, mais aussi des ressources d’énergie et d’eau. Tout en équilibrant les besoins en fonction des contraintes liées à chaque type d’exploitation.

À quoi ça sert l’agriculture raisonnée ?

Le mode d’agriculture raisonnée permet de juguler les coûts engendrés par une exploitation agricole tout en conservant la productivité. Il s’agit donc essentiellement de faire des économies sur l’achat des matières premières utilisées, telles que les engrais, les produits d’entretien des machines agricoles, ou encore le renouvellement de matériel.

L’agriculture raisonnée permet également de maîtriser la facture énergétique en utilisant des sources naturelles d’énergies. Cela peut être l’installation des panneaux solaires ou un système hydraulique par exemple.

Et enfin, en ce qui concerne le processus de production, l’agriculture raisonnée utilise des emballages ou des méthodes de conditionnement recyclés et recyclables.

Quel est l’impact de l’agriculture raisonnée sur l’environnement ?

Afin d’améliorer les performances environnementales du secteur agricole, l’agriculture raisonnée réduit fortement la pollution. En diminuant la quantité de produits chimiques utilisés ou en baissant le taux d’émission de CO2, cela contribue grandement à l’amélioration de la qualité de l’air, de l’eau et des sols exploités.

Ce qui se ressent dans une productivité en hausse et bien sûr dans la qualité des produits proposés aux consommateurs.

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Quelle est la différence entre une agriculture raisonnée et une agriculture biologique ?

Dans l’agriculture biologique, le principe consiste principalement à n’utiliser que des fertilisants d’origine biologique et sans OGM. Ainsi, bien que les 2 modes d’agriculture aient comme objectif commun le respect de l’environnement, l’agriculture raisonnée n’interdit pas l’utilisation de produits chimiques ou des OGM. Elle ne fait qu’en limiter la quantité utilisée.

La principale différence entre ces deux conceptions réside ainsi plutôt dans la notion de quantité de ressources allouées à l’exploitation agricole.

Qui peut faire de l’agriculture raisonnée ?

Tous les exploitants qui décident de préserver l’environnement en diminuant la quantité d’intrants utilisés peuvent faire de l’agriculture raisonnée. Dans ce cas, il est impératif qu’ils suivent scrupuleusement les recommandations régies par le décret du 25 avril 2002 en matière de gestion de leur exploitation.

Ce qu’il faut retenir : l’agriculture raisonnée est une démarche de préservation de l’environnement, du respect des animaux et de la qualité des produits proposés aux consommateurs. Cette pratique utilise les ressources à leur stricte nécessité, tout en conservant les objectifs de productivités agricoles.